En 4e année d’étude d’ostéopathie, je n’arrivais toujours pas à sentir le crâne, en tout cas pas comme on me le présentait. Flexion, extension, side bending, torsion … Quatre ans de doutes, de réflexions, d’interrogations !
Évidement, comme pour enfoncer le clou, tous les autres étudiants sentaient ce qu’il fallait !
Puisque je ne sentais pas « le bon mouvement », je n’avais d’autre choix que de me dire « ce que je sens est ma vérité ».
Le résultat me surpris, je percevais de plus en plus et de mieux en mieux, pas ce qui était attendu par les enseignants mais la structure répondait car mes actions étaient en accord avec mes perceptions. Je venais de comprendre ce qui manque cruellement dans nos études: Le travail sur soi et sur la confiance qui ouvre les portes d’un autre monde! Celui ou l’émotion est comprise et intégrée, ou l’histoire de vie prend tous son sens, ou l’on comprend pourquoi les cycles de vie se « bloquent », et surtout que le symptôme n’est que l’émergence d’un fil d’Ariane qui mène à la source du refus.
J’avais trouvé la clef, ma clef et compris que chacun doit trouver la sienne.
Depuis je n’ai de cesse de comprendre et d’affiner ma pratique dans cette direction.
Aujourd’hui, je l’enseigne pour mon plus grand plaisir et pour vous en faire bénéficier, je l’espère.
Vous l’avez compris, le maitre mot de cette approche est « conscience« . Cela demande un réel engagement mais l’ostéopathie le mérite tellement, et les histoires qui vont émerger de nos patients sont tellement surprenantes!
Bruno Mitaine, ostéopathe DO